Pensée du jour neuf avril


Humains ©« Je ne suis pas un être humain ; si tel était le cas je serai misanthrope. Je viens d’élucider et de mettre un sens à ces poussées de fièvre qui parfois épuisent mon cœur. Crises de rage insensée. Pulsions de colère éreintante. Cette fièvre qui esquinte mon âme n’est que le symptôme des incompréhensions fondamentales de l’espère humaine. Qui me tourmentent depuis trop longtemps. Il n’existe pas une espèce vivante aussi individualiste et démagogique dans son comportement, aussi dédaigneuse tant de ses collatéraux que des millions d’autres espèces avec lesquelles elle est censée partager la planète – réalité qu’elle considère d’ailleurs avec un mépris surréaliste  – Mille fenêtres ©L’espèce humaine ne vit pas pour la survie, le développement et l’équilibre de son genre ni pour la cohésion et la cohérence de son environnement, elle existe pour le développement du nombril de chacun de ses membres conditionné par le machiavélisme époustouflant de ses élites qui, dans l’ombre des projecteurs ne servent à rien si ce n’est à manigancer et manipuler les milliards de petits fantassins-esclaves afin de sauvegarder et d’engraisser leur opulence matérielle ; les petits fantassins-esclaves ne voient pas plus loin que leur bout de salaires et les chefs n’ont guère d’efforts à fournir pour titiller leur misanthropie naturelle et faire fructifier leur égo malade, rabaissé, et frustré. Le genre humain est misanthrope. Et plus globalement « misobios » (haine de la vie.) Un véritable suicide d’espèce vivante, entrainant dans sa folie morbide tout ce qui l’entoure. Je n’arrive pas à détester le genre humain ; je ne le comprends pas. Et je n’y arriverai pas. »

Frédéric B.

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